Ancien journal : Différence entre versions

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Version du 2 novembre 2024 à 15:56

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IGdescription2.png ObjetNonCode.png Ce vieux manuscrit semble être extrait d'un journal... par la rumeur publique, vous savez que l'Eglise Aristotélicienne détiendrait l'autre partie de ce journal.

L'ancien journal, appelé aussi chronique de Monaco, est :


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Remarque :

  • Toutes ses pages portent un symbole en forme de A comme les tablettes de cire possédées par Rome.
  • Elles sont au nombre de 17.

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Sommaire



Transcription
La vingt-troisième année de l’an mil cent, bieng après que j’ay quitté les terres incultes de la petite Bretagne et bieng avant que d’avoir rejoinct le prieuré du Père Odilon, très illustre et très sainct sur le conseil de quy je commencay la rédaction de cette chronique des temps.

J’accomplis l’ineffable prouesse de convaincre l’économe de Mayenne d’installer de larges cuves en cuivre pour baigner et brasser les grains.
Ce fut le sacrifice vrayment magnifique pour toute la communauté car le prest concédé Par le seigneur d’Alençon nous obligeait à réduire de moitié les rations.
Mais comme ce bieng cruel jeusne attira mille grasces et suffrages célestes tous serraient leur corde et bénissaient l’idée que j’avais eue. Pour autant qu les vieux se pouvaient de ramentevoir le passé. Jamais breuvaige ne gousta plus délicieusement qu’icelle brassée depuis les très large et très profondes et très bryllante cuves dont j’avais eu l’idée très juste et très inspirée de

Pour le procès contre le seigneur d’Alençon qui faisait pasturer de force toutes ses testes de bétail par le côté de la rivière qui fait la boucle à l’ouest du moulin. Terre depuis toujours laissée à la jouissance de la communauté. Bieng baillée, concédée et vrayment donnée par l’arrière arrière grand père de Charles roi très illustre et très saint.

Pour fournir comme se doit au tribunal et prouver ceste jouissance et possession propre, je pris l’idée de dresser le vieil acte royal comme il existait très anciennement et très vénérablement grâce aux longues heures d’exercice dans le scriptorium dans l’isle de Bretagne en un endroit qu’on appelle aussi Dumfries.
Comme c’estoit grande nécessité de prouver la vérité de nos droits je pris un vieux papyrus en rouleau qui étiroit la liste de la succession des saisons et des rentrées de bleds sur cinquante années et vraiment ancienne de plus de trois-cent causante et une années.

Avecque une paste de résine et fruits je collay le papyrus sur un fort morceau de parchemin en peau de vache à la manière de ne touiours disposer que d’un dos vrayment vierge et utilisable du papyrus à la manière de dyre qu’un si vénérable certification seroit bieng protégé sur une solide peau adfyn de lui épargner les méchants outrages de l’aige.

Avecque nos cires les plus vieilles et en ajoutant de l’eau et un peu de vin dans le pot d’encre j’escrivrays un acte très véritable et très authentique de la main meme du très illustré été très vénérable roy Faramond notre très illustre et très vénérable protecteur.
Le seigneur bourgmestre d’Alençon continua pourtant ses abus pervers et très détestable mais le duc donna raison aux très authentiques preuves que j’avais fabriquées.
Comme je craignais alors que les bavards vantent trop haut et trop fort la proclamation de mes talents, je dus quitter mes frères par crainte de subir le courroux vengeur du seigneur bourgmestre d’Alençon.

Il appert vrayment très impossible de narrer l’étendue des misères du monde et je découvrays chacune journée faicte par Dyeu Tout Puissant et Créateur du Cyel, de la Terre, des Astres, des Volcans, des arbres, des pierres, des créatures vivantes comme mortes et de cent et mille aultres choses très sainctes et très belles. La route estoit fort périlleuse et sinueuse mais j’arrivais dans la cité de Guyenne avec grande célérité car j’ay toujours eu le pied fort leste et le souffle généreux, quoique j’acceptay volontiers le soutien d’un baston de chêne. Par économie autant que vraye piété j’allay toujours sans sandales ni poulaines d’aucune sorte et le plat de mes talons scavait frapper et briser les caillasses les plus rétives aux pérégrinations. Une peste très méchante qui bruslait les entrailles à la manière d’un brasier si chaud et douloureux qu’on pouvait deviner très clairement l’action de la Créature Sans Nom dans ce mal très affligeant.
Pour quitter plus vite ces terres infestées de miasmes horribles et d’épouvantables malheureux parce que je ne pouvays que refuser par grande et très belle charité d’imposer à tous ces mourants et malades l’affliction de supporter une bouche

supplémentaire à nourrir voilà que je trouvais un batelier très obligeant qui recognoit ma qualité et accepta de me conduire en Normandie où je scavais pouvoir être tr!s profitables aux populations par mes innombrables talents.
Comme la compréhension et le soulagement des petites gens nécessite touiours le plus complet dévouement et la plus grande abnégation je passays la plus grande partie du périple à faire aux marins le commerce de mon agréable compagnie et de mes talents. Tous mes remerciaient très obligeamment en gratifiant ma pauvre escarcelle de gratifiantes aumosnes.
Seulement certains d’entre iceux avec lesquelles je partageai le plus de moments de jeux prétendirent que j’usais de fourberie pour obtenir aux dés les points que je choisissais bieng avant.

Quel malheur pour ces âmes que d’attribuer ainsi à la vilaine les grasces célestes que je recevays très naturellement et très justement du plus haut des cieux.

Sans estre homme crédule le capitaine, parce qu’il portait grand amour et grande fidélité aux pirates qui servaient sur sa neffe choisit d’abandonner mon sort au Prévost du duché de Normandie au moment d’aborder la terre en me recommandant tout de mesme à sa bonne grasce tant il estoyt très déchiré de me livrer ainsi et de scavoir comme je ne pouvoys estre l’horrible sire descript par ses méchants marins. Pour les troys longs mois que où je goustais les geôles de Normandie je rencontray le sage Conrad, en habits comme moy quoique natif de Germaniae mesme si dans sa grande fatigue et émotion il ne sut vrayment dire sy quelle communauté ou markgrafschaft il pouvoyt bieng provenir précisément.
Toujours et très jalousement il conservayt par devers luy certaines vieilles tablettes de cire comme on en utilise pour économiser le parchemin ou le papier

De touiours j’ay préféré l’escriptura en belles et larges onciales sur des peaux de bouc tannées aux urines de cochon et de chèvre puis frottée de sel fin. Pour tracer, je croys qu’on ne faict pas meilleurs plumes qu’avecque les oies des campaignes de Jazdom au royaume de Pologne quoyque le canard de Pomeranie se travaille aussu avec beaucoup de souplesse.

Les chaleurs de la Toscane m’accueillirent très vivement et très agréablement, loin de l’humidité normande où après la mort de frère Conrad le prevost m’avoyt donné congé et beaucoup de grandes excuses et confusions pour le cruel et très injuste supplice qui avait esté le mien si longtemps et si injustement et si méchamment de la part du très faillible capitaine et surtout des mensongeries très injustes et très méchantes des marins.
La force de leur construction enchanta mon asme tant et si bieng que je pleuray de joie et d’émerveillement devant le marbre éclatant et rayonnant si puissamment l’astre du jour.

Comme j’estoys plutost habile en calculs et cognoissance des sciences géométriques je visitai très longuement les maistres de la confrérie des macons de Firenze et leur communiquay de très nombreux et tres scavants secrets pour mieux agencer les pierres et les flesches de leurs innombrables églises. Pour fayre les mesures de leurs plans les maistres de Firenze avaient pour habitude d’utiliser une baguette cassée à deux branches et qu’on appelle communément compas.

Je m’extasiay avec grand enthousiasme de voir cest instrumentum fascinant et sa ressemblance frappante avec le glyphe qui ornait chacune des tablettes de cire de Conrad et que j’avays emportée par devers moy depuis la Normandie.
Comme symbolium le tracé formait la lettre A comme le nom de notre vénéré prophète Aristote.

J’accroys fortement posséder aussy d’excellente compétences des artefacts anciens et autres antiquités et je pourrons me laisser couper les deux mains en escrivrant que ces tablettes furent concues ou copiées dans le sixième siècle après Christos nostre second Prohète en ordre car pas en dignité car il seroit bien difficile de scavoir qui d’Aristote ou de Christos surpassent l’aultre et de telles disputatio dégénèrent toujours en chamailleries très imbéciles et très méchantes pour la Foy et l’Eglise.

Ainsy ces histoires passionnantes ne peuvent estre des créations du vénéré Aristote mais pour avoir lu et compris ces textes, je scais maintenant qu’ils doivent permettre de retrouver un texte de notre vénéré prophète d’Aristote et qu’aucune bibliothèque du monde connu ne possède et qu’aucun scavant vivant n’a jamais manipulé ni lu.
Il est tout à faict certain que qu’untel tr!s docte esprit que le mieux en tirerait grand profit spirituel et répandrait alors sur le monde une bien grande sagesse.

Sans rien dire de toutes mes conclusions aux maistres de Firenze, deux d’entre eux me recurent après très fastueusement.

Leur cuisine paraist parfois bieng trop riche à mes papilles et propres à me parcourir de surabondantes humeurs. Le respect des proportions cardinales telles énoncées dans de nombreux codex permettent pourtant d’éviter de confectionner des sauces trop grasses et je m’étonnais beaucoup de voir de si puissants personnaiges si ignorants de tout cela.
J’acceptay alors bien diligemment de les enseigner de ces scavoir.
La vingt-cinquième année de l’an mil cent, je suys resté depuis plus d’une année entière discrètement réfugié dans la très pauvre Calabre et si l’astre du jour a cuit ma peau tant et si bieng que je ressemble à un pain enfourné trop longtemps je me félicite chacune journée faicte par Dyeu Tout Puissant et Créateur du Cyel, de la Terre, des Astres, des Volcans, des arbres, des pierres.

des créatures vivantes comme mortes et de cent et mille aultres choses très sainctes et très belle d’aveoir prict ceste décision lorsque je sus qu’untelles viles personnaiges me suivaient depuis Firenze.

Ayant réussi à leur échapper à force de grande habileté et d’une grande science du pistage j’ay mis à grand profict ceste retraite pour me plonger dans la lecture et la compréhension du secret des tablettes de frère Conard.
Mais je croys fort qu’ils mont retrouvé et que sy je ne fuys pas alors je devroys souffrir mille supplices jusque’à ce que m’extirpent jusque’à mes plus intimes confessions.
J’enroulai mes paquets avec de la solide et très bonne toile cirée pour m’en aller nuitamment sur les sentiers dangereux jusque’à la mer.

(...) (...)
(...)

et à scavoir cecy me remplit d’une telle épouvante que je me précipitay pour enterrer très profondément la huitième tablette de cire. Celle que j’avays deia baptisée des Sept Princes Démons au nord-est de l’église de la Ville.

(...) (...)
Partout où je foule une terre et mesme le pont aride d’une neffe je scays qu’ils ne sont pas loin et qu’ils me cherchent.

Lorsque j’essayay de m’installer à Karresi dans le royaume très barbare du Sultan hérétique des Ottomans je ne dus qu’à la Providence et à mes instincts très sensibles et très manifestes d’échapper à mes poursuivants.
Je ne pouvoys garder par devers moy les aultres tablettes non plus. Le lendemain de l’incident je puis trouver refuge dans le palais d’un saint homme Tarragona dans la Principauté de Catalogne.
Une missive de Vérité m’estoit confier et pour sauver ceste Vérité il la fallait bien camoufler jusqu’au Temps où elle pourroyt renaistre.

(...)
(...)

Sy je dois fuyr pour toujours au-delà du monde connu. C’est bieng sacrifice terrible et cruel pour untel personnaige que moy et je scuis avec la certitude la plus terrifiante en compas de certifier comme n’importe quel tavernier ou monture de trait peut abriter leur malveillance et me surveiller ainsi.
Et je n’ay pu seulement vivre qu’un mois dans les territoires scandinaves parce que le devoir
(…)